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Il rend la chimie extraordinaire !

Ses élèves l’appelaient “Jésus en baskets”. Professeur de chimie durant 37 ans avant de prendre sa retraite en 2012, Philippe Delsate ne peut pas faire trois mètres dans les rues de Bastogne sans se faire apostropher par un ancien élève, un parent, un enseignant.

Vous êtes un militant de la “chimie spectaculaire”, expliquez-nous !

J’ai toujours eu le souci, dès mes débuts comme prof, de ramener l’expérimentation dans les classes. Je mettais donc au point des petites manipulations à faire par les jeunes. Cela leur parle davantage que des cours ex-cathedra. A la fin des années ’90, j’ai commencé à faire des petits spectacles autour de cela. J’ai alors eu des demandes pour venir animer des enfants de la banlieue parisienne, durant les vacances d’été. J’y ai été régulièrement. Finalement ces petits spectacles sont devenus plus longs, 1h45, et j’ai été sollicité pour aller un peu partout : Lucarno, Barcelone, Genève, Pologne…

Mon plus grand public : 330 jeunes à Namur lors du Printemps des Sciences. J’arrive à maintenir leur attention pendant plus d’une heure. Mon matériel ? Un micro et des expériences.

Votre lien avec la Plastimobile ?

No chemins se rejoignent souvent. Nous partageons le même souci de vulgariser des matières scientifiques auprès des jeunes. Comprendre, manipuler, expérimenter… Je fais cela dans le domaine de la chimie, la Plastimobile complète l’expérience avec un peu de physique et une possibilité de recycler du plastique sur place, et de re-fabriquer des petits objets directement.

Donc, quand c’est possible, nous joignons nos forces pour recevoir les classes. J’étais présent à Bastogne quand nous avons reçu plus de 300 élèves en septembre 2015. En plus, j’avais eu la plupart des profs accompagnant comme élèves !